Ibrahima Diawadoh N'Jim

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ibrahima Diawadoh N'Jim
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Membre du Conseil économique, social et environnemental
depuis
Biographie
Naissance
Activité
Autres informations
Parti politique

Ibrahima Diawadoh N'Jim est un conseiller politique franco-mauritanien né à Kiffa.

Il est un proche conseiller de Manuel Valls, ancien Premier ministre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il naît à Kiffa, en Mauritanie, étudie les lettres, la pédagogie et la théologie islamique en Arabie saoudite, devient professeur dans un lycée nouakchottois[1] et milite en parallèle au sein des Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM)[2]. Il s'installe en France à la fin des années 1980[1] et obtient l'asile politique[2].

Il adhère au Parti socialiste (PS) en 1990[1] et se fixe à Évry en 1993[2]. Il est successivement gardien de parc de stationnement, employé puis enseignant de langue arabe dans des lycées franciliens[1],[2]. Ayant acquis la nationalité française[2], il se lie avec Manuel Valls et dirige sa campagne victorieuse lors des élections municipales de 2001 à Évry ; ils « ne se quitteront plus »[1].

En parallèle, il préside une association d'« aide à l'éducation »[1], Solidarité éducation, ce qui lui vaut d'être nommé au Conseil économique, social et environnemental (CESE) en 2015[2],[3].

En 2010, il est le témoin de Manuel Valls lors du mariage de celui-ci avec Anne Gravoin[1]. Après l'élection de François Hollande, il le suit au ministère de l'Intérieur comme chargé de mission « Affaires réservées et Diversité »[1], puis à l'hôtel Matignon comme conseiller officieux[4],[2].

En Juin 2009 il apparaît dans la vidéo tirée d'une émission de Valérie Trierweiller, sur Direct 8, marchand à côté de Manuel qui se mit à réclamer "plus de blancos" après le salut d'un badaud qui lui demandait "comment ça va?".

En Janvier 2016 Manuel Valls l'enverra au Gabon pour déminer le propos qu'il avait tenu dans l'émission ONPC de France 2 disant:

"Ali Bongo n'a pas été élu démocratiquement comme on l'entend en France[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Benjamin Roger, « Ibrahima Diawadoh N’Jim, l’homme qui murmure à l’oreille de Manuel Valls », sur jeuneafrique.com, .
  2. a b c d e f et g Vincent Hugeux et Marcelo Wesfreid, « N'Jim, le marabout de Manuel Valls », sur lexpress.fr, .
  3. « Ibrahima Diawadoh », sur lecese.fr.
  4. Cyril Morin, « Comment les chefs d'État africains utilisent Manuel Valls pour passer des messages à François Hollande », sur lelab.europe1.fr, .
  5. « Echange entre Jeremy Ferrari et Manuel Valls sur le rassemblement du 11 janvier 2015 » (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]